sábado, 30 de agosto de 2008
Liberation: Les bahaïs d’Iran en danger
FOAD SABERAN né à Téhéran, médecin psychiatre à Paris.
QUOTIDIEN : mardi 26 août 2008
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Cela dure depuis près de deux ans. A l’heure de la prière matinale, dans des cours d’école de la République islamique de l’Iran, des maîtres et des maîtresses injurient, humilient les enfants de famille bahaïe devant leurs camarades, pour les amener à renier la religion de leurs parents. Ces enseignants obéissent à une directive du ministère de l’Education et de l’Instruction, datée de l’automne 2006. Ces scènes d’un autre âge me rappellent des souvenirs.
Je me souviens d’avoir subi, en 1954, sous la monarchie triomphante, avec les gamins bahaïs de ma classe, des maltraitances similaires de la part de notre professeur d’instruction religieuse. Je me souviens de ce que racontait ma mère. A 20 ans, dans les années 1930, cette institutrice, grande jeune femme épanouie, a failli être vitriolée, pour s’être promenée sans voile dans le bazar de Téhéran. Les femmes votaient dans la communauté bahaïe dès avant la Première Guerre mondiale. Je me souviens qu’en 1981, le professeur Manoutchehr Hakim, célèbre médecin des pauvres et bahaï, a été assassiné. Les autorités se sont empressées de confisquer ses biens et ceux de son épouse française.
(...)
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